📢 Leadership : ce n’est pas parce qu’on parle fort qu’on est écouté

En tant que consultant, j’interviens souvent pour remettre à plat les fondamentaux : Où allons-nous ? Pourquoi ? Et comment faire en sorte que chacun s’y sente utile et écouté ?

Il y a des leaders qui fédèrent ! Et puis il y a ceux qui… font du bruit.


🔉Ceux qui font du bruit :

Ils monopolisent la parole, tranchent toutes les discussions avant qu’elles ne commencent, prennent toute la lumière et laissent les idées des autres dans l’ombre. Ils sont “inspirants” — du moins c’est écrit sur leur profil LinkedIn. Mais une équipe, ce n’est pas un public.
Et un bon leadership, ce n’est pas un concours d’éloquence avec effets de manche.

🎭 Le syndrome du chef-orchestre qui couvre l’orchestre
Certaines personnes confondent autorité et crédibilité.
Elles pensent qu’un manager qui doute est un manager faible.
Qu’un leader, un vrai, doit avoir un avis sur tout, tout de suite. Et si possible avec un ton ferme. Très ferme. Trop ferme.
Résultat : Ils(elles) dirigent des équipes figées, silencieuses, qui n’osent plus tester, contredire, ni même proposer.

⚠️ Leadership toxique : les symptômes qui ne trompent pas
Si dans votre équipe :
• les idées circulent mal,
• les réunions tournent au monologue,
• la créativité semble en RTT,
• et personne n’ose dire à voix haute ce que tout le monde pense…
…le problème n’est peut-être pas un manque de motivation. C’est peut-être un excès de domination.

🤔 Être écouté, ce n’est pas être obéi

Un vrai leadership, c’est celui qui crée les conditions pour que les autres se mettent en mouvement.
Pas celui qui agite les bras pendant que tout le monde baisse les yeux, car on n’écoute pas quelqu’un parce qu’il a un titre.
On l’écoute parce qu’il :
🧭• incarne une direction claire
👉• donne du sens
🔄• accepte la contradiction
⛓️‍💥• et surtout, fait de la place

🧩 Ce que les équipes attendent (vraiment) On ne veut pas d’un chef.
On veut un cap. đź§­
Un leader qui donne envie de contribuer, pas de se protéger.
Un leader qui sait dire « je ne sais pas », « tu as raison », ou même « on va tester ».
Un leader qui crée un cadre solide, sans devenir lui-même un obstacle mobile.

🎯 Conclusion : le volume ne fait pas la vision
Parler fort n’a jamais suffi à être entendu.
Ce qui compte, c’est ce qui résonne. Ce qui rallie. Ce qui rassemble.
Le leadership d’aujourd’hui ne doit plus être une affaire de posture musclée.
Mais un exercice subtil de présence, de clarté… et d’humilité.


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